Il m’est souvent demandé ce que je pense du parcours de chacun par rapport à des chances de réussite au concours. Hé bien, je pense que vous seriez bien surpris(e) de voir à quel point les personnes qui sont en reconversion sont bien représentées dans ce panel.

En effet, je réponds souvent que le concours est niveau bac + 2 et qu’il n’est précisé nullement qu’il faille y adjoindre une formation de droit et si je dis cela souvent, c’est parce que le taux de réussite n’est pas forcément dépendant des éventuels choix d’études.

En effet, le métier évolue et voir arriver à l’école des greffes de personnes de parcours différents est une chose passionnante. L’apparition des classes préparatoires intégrées en a été un principal véhiculateur et cela permet un mélange des horizons différents, d’un grand intérêt.

Même si les étudiants sont en grande majorité représentés et notamment les étudiants en droit, les personnes en totale reconversion sont de plus en plus tentées par les concours : architecte, professeur des écoles, militaire, mais également intermittent du spectable, comptable etc etc.

Je souhaite rassurer ici toutes les personnes qui seraient tentées de renoncer à passer ces concours. Ils nécessitent un gros apprentissage de matières, mais ces matières sont sont aussi juridiques que techniques. Elles sont liées exclusivement à la procédure, puisque l’on attend tant du greffier que du directeur de greffe qu’ils soient des praticiens du droit.

L’entraînement est le seul maître mot de la réussite à ces concours. L’entraînement mais également un sens de la synthèse et de la logique seront la garantie de réussite.